C1.2
Communiquer avec les habitants et mobiliser autour du projet alimentaire afin de gagner leur adhésion et contribuer au changement des habitudes
Le 15 avril 2021, le Conseil communautaire a voté les amendements proposés.
Les modifications, ajouts ou suppressions, sont renseignés ou rayés en couleur orange dans l’ensemble du plan d’actions (tableaux de bord, fiches actions).
Gouvernance

Pilote : CA Grand Cognac
Partenaires :
Chambre d’agriculture, Région Nouvelle
Aquitaine, Département 16, BNIC, représentant du projet alimentaire, représentant des agriculteurs, les communes, les acteurs de la restauration collective, le collectif « Mangeons mieux », l’Espace Citoyen, collectifs de citoyens
Moyens

1 élu référent / CA pour le pilotage et le suivi
1 référent technicien sur les questions agricoles et projet alimentaire
1 atelier de travail sur cette thématique lors de l’élaboration du PLUi
Coût en communication partagé avec la chambre d’agriculture
Des ateliers d’échanges et de communications
Indicateurs

Nombre d’évènements
Nombre d’exploitation en mutation vers des pratiques agricoles plus raisonnées
Gain énergétique

Non chiffrable
Gain carbone

Non chiffrable
Impact
- Adaptation 66%
- Atténuation 66%
- Qualité de l’air 66%
Remarques sur la vision à 2050 et le manque d’étapes intermédiaires qui concernerait la gouvernance actuelle, et pas les suivantes./span>
Le 15 avril 2021, le Conseil communautaire a voté les amendements proposés.
Les modifications, ajouts ou suppressions, sont renseignés ou rayés en couleur orange dans l’ensemble du plan d’actions (tableaux de bord, fiches actions).
Analyse des sous-actions
Prévoir des communications grand public (débat, projection de film, communication lors d’évènement,…),
Accompagner la chambre d’agriculture pour communiquer directement auprès des agriculteurs
. Créer une dynamique locale, mobiliser les acteurs du monde agricole
. Via discussion avec la chambre d’agriculture
. Via le projet alimentaire local
Vous connaissez cette expression fameuse « de la fourche à la fourchette ». En changer l’ordre et dire « de la fourchette à la fourche » sonne peut-être moins bien mais exprime assez justement la dynamique que nous observons sur le territoire. Cette fiche action parle pour l’essentiel des partenaires institutionnels en oubliant il nous semble la dynamique citoyenne que porte cette fonction première qui nous maintient en vie, manger. Dans le cadre du projet alimentaire territorial (PAT), l’implication des habitants et/ou des associations et collectif nous semble importante à intégrer.
Communiquer et mobiliser le secteur agricole avec le projet alimentaire,territorial de la CA
Intégrer des agriculteurs dans la démarche de travail et de mise en œuvre du projet alimentaire,
Créer des partenariats avec des agriculteurs volontaires pour mettre en place le projet alimentaire.
Tout en adaptant les méthodes de productions actuelles pour les rendre compatibles avec les contraintes d’aujourd’hui et de demain, il est fondamental de travailler en même temps sur la demande des consommateurs finaux et d’écouter leurs sensibilités. Dans un délai très court, des obligations vont être faites aux collectivités (Loi EGALIM). A cela s’ajoute la demande de plus en plus en forte de trouver des produits locaux, sains et qui respectent notre environnement. Pour le dire plus simplement et sans détour, nous nous devons de promouvoir le développement de l’agroécologie en faisant en priorité de la place pour les productions nourricières au côté de la production de Cognac. S’il est impossible de forcer la culture pratiquée sur une parcelle, la collectivité a bien des moyens pour motiver cette réorientation et ainsi améliorer un peu la résilience alimentaire du territoire. Nombreuses sont les études qui démontrent que la culture de la vigne n’est pas en compétition avec d’autres à vocation nourricière. Une cohabitation intelligente est tout à fait réalisable et grandement souhaitable.
Questionner cette problématique lors de l’élaboration du PLUi, pour définir des règles d’aménagement permettant une zone tampon naturelle,
Mandater un médiateur en cas de litige entre agriculteur et zone d’habitation.
L’utilisation de produits phytosanitaires est une question sensible pour le territoire. Pour faciliter la lecture des actions proposées, il serait préférable de regrouper l’ensemble des références à cette problématique au sein d’une seule et même fiche-action. L’information est primordiale sur un sujet aussi clivant. L’initiative portée par la Chambre d’agriculture sur le sujet des zones de non traitements et la charte de bon voisinage pourrait inclure cette dimension, et ceci même si pour le moment les actions menées sur le sujet sont des plus réduites pour ne pas dire inexistantes.